C’est une démarche dans laquelle on tourne notre attention vers des cibles variables
On commence par un centrage pour ne pas avoir une attention dispersée
Une démarche méditative est volontaire: on apprend à trouver en soi un cible mouvante pour ne pas être dépendant, on va auto-produire donc une cible mouvante en apprenant à écouter sa respiration
Méditer ne signifie pas être dans un état méditatif: par exemple, devant un feu ou des vagues, on est dans un fonctionnement cérébral différent du fonctionnement habituel, parce qu’on est confronté à une cible mouvante. Cela provoque un état de bien-être qui n’est pas volontaire.
Méditer une fois de temps en temps ne sert pas à grand chose. Tout comme on muscle le corps en pratiquant des exercices physiques régulièrement, la pratique de la méditation demande un entraînement de l’esprit régulier. Il faut investir du temps dans la méditation pour arriver à un équilibre émotionnel.
La méditation n’est pas une démarche intellectuelle au contraire, c’est une démarche très physique où l’on utilise ses 5 sens.
La méditation n’est pas une démarche religieuse, mais c’est un outil philosophique, psychologique.
Nous sommes des grands impatients, et la patience est la première vertu de la méditation. Nous ne pouvons pas méditer en se disant je veux obtenir ce résultat.
Voici un petit conte zen: “Maitre combien de temps ais je besoin pour bien méditer?
La relaxation selon
la Méthode Vittoz vise à rétablir l’équilibre cérébral au moyen d’exercices simples et pratiques, que l’on intègre dans la vie courante. Elle améliore la mémoire, la concentration. Il ne s’agit pas d’une autocensure rigide, du genre : « Je-me-contrôle ». Il s’agit, tout au contraire, d’une faculté destinée à équilibrer le cerveau inconscient et le cerveau conscient. On comprend alors que cette rééducation agit non sur l’idée mais sur l’organe lui-même : le cerveau.
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